Chers collègues,
Voici quelques pages lues la semaine dernière.
L’Elysée au chevet de la ministre de la Santé et des médecins, selon le Figaro.
Dans un entretien pour le site egora.fr et disponible ici, le député socialiste et médecin Gérard Bapt se montre très critique envers le projet de loi de santé, soulignant que si une large concertation a eu lieu, ses conclusions ne se retrouvent pas dans le texte du projet de loi. Il cite l’exemple de la commission mise en place par le gouvernement sur l’open data. Nous pourrions ajouter, celui, caricatural, de la mission Couty sur l’hôpital public appelée pacte de confiance avec les hospitaliers, dont les conclusions sont presque toutes passées à la trappe. La « confiance » ne peut qu’être rompue par ces concertations en trompe-l’œil. Pourquoi demander l’avis des personnes concernées par la loi si c’est pour proposer ce que souhaitent les bureaucrates de la santé ?
La prise en charge psychologique lors des attentats terroristes a-t-elle été à la hauteur ? Le responsable de la cellule d’urgence médico-psychologique s’interroge.
“Cachez ces fresques que je ne saurais voir” : les pièces de ce lamentable dossier sur le blog de Jean-Yves Nau (voir ici, ici, ici, ici et là), dossier presque complet puisqu’on ne dit pas que les fresques de l’hôpital de Garches sont dues à Cabu. M.-O. Bitker avait raconté l’histoire des salles de garde sur France Culture (oreilles chastes s’abstenir).
La Cour des comptes publie un rapport sur les maternités de France, mettant en garde contre les petites maternités faisant peu d’accouchements (treize d’entre elles sont désignées).
Un rapport conjoint de l’IGF, de l’IGAS et du Conseil général de l’environnement et du développement durable s’est penché sur “les conséquences de la loi du 18 janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement sur les établissements publics de santé”. Comment éviter que le public n’arnaque le public, ou comment limiter le bradage des biens immobiliers des hôpitaux, d’autant que la recherche de l’équilibre budgétaire conduit les établissements hospitaliers à vendre leurs bijoux de famille.
Le New England Journal of Medicine plaide pour la venue des généralistes à l’hôpital lorsqu’un de leur patient est hospitalisé pour combler le fossé entre soins primaires et soins hospitaliers, et orienter les soins vers une pratique collaborative.
Au Royaume-Uni, le NHS reste un des premiers sujets de préoccupation de la population, selon un sondage. Les différents partis anglais font des plans sur la comète selon les experts, notamment à propos des sujets âgés.
Aux Etats-Unis, les effets de l’Obamacare sur le nombre d’habitants bénéficiant d’une assurance santé et sur l’accès aux soins se font sentir favorablement selon une étude du Commonwealth Fund.
Amitiés et bon courage.